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Dans ce monde médiéval, j’ai découvert les trottoirs du futur ! Des chemins sur lesquels, une fois qu’on s’est engagé dessus, il suffit de faire un pas dans la direction où on veut aller et chaque enjambée vous fait avancer d’au moins cinq mètres. Ça peut paraître déroutant au début, et ça l’est, mais on s’y fait très rapidement. Avec l’avantage que personne ne vous bouscule, vous pouvez avancer très rapidement et ils ne sont jamais encombrés. Enfin, si on excepte les carrefours où parfois, entre ceux qui veulent en sortir et ceux qui veulent entrer, c’est le grand chaos…

Plus généralement, les Talonnières sont recouvertes de plaques noires, de l’ardoise peut-être, sauf celles vers le Palais qui sont violet foncé. Enchantées à leurs deux extrémités par des bornes, dans lesquelles est sculptée une sandale avec une aile sur les côtés. Elles portent les titres de l’architecte, du mécène et du dirigeant à l’époque de la construction. Elles possèdent aussi un nom qui leur est propre, le seul que j’ai retenu est la route qui passe derrière chez nous, le long des murailles, et qui s’appelle « La crocheteuse ».

D’ailleurs, j’ajouterais que ce sont bien les seules routes qui portent un nom dans cette ville, les autres n’en ont tout simplement pas. Alors, au lieu d’une adresse précise, les gens ici vous disent « à trois pâtés de maison de la crocheteuse, en direction du Palais, la maison jaune au grand portail à l’angle ». Super pas pratique, surtout si on ne sait ni où est le Palais, ni ce qu’est la crocheteuse.

Ah oui, enfin, ceux qui veulent rentrer sur la Talonnière sont toujours prioritaires. Je n’ai pas encore osé faire le test, mais il faudra une fois que je tente le contraire pour comprendre pourquoi…

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