Avant les batailles, les combattants sont prêts à attendre des heures pour pouvoir se recueillir et obtenir la bénédiction des Héros qu’il contient. Attente dont nous avons fait les frais lors de notre première visite…
Une fois à l’intérieur, trois mots me viennent à l’esprit pour le décrire : ténébreux, oppressant et magnifique.
Dans cette catégorie, la pièce du Héros humarokt était le summum : une demi-sphère de pierre, flottant dans une nuit noire, impénétrable. Surplombant le vide, seul un étroit chemin la reliait à l’entrée de la salle. Au centre, la statue de ce guerrier de cinq ou six mètres de haut, assis dans un large fauteuil, recouvert d’une armure métallique, tenant entre ses mains une lourde épée. Sur les murets latéraux, qui prolongeaient la base du fauteuil en pierre, deux énormes boucliers trônaient de part et d’autre. Des braséros offraient une lueur ocre à l’ensemble.
A l’extérieur, les dimensions du Temple de la Guerre étaient vraiment importantes, mais quand je considérais les dizaines Héros contenus dans le bâtiment (sur la base des dires de Berdog) je me suis dit qu’il devait y avoir un problème de proportion, que seule la magie pouvait résoudre.