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J’ai découvert une passion partagée par beaucoup de monde en Tetrasomia : les paris. Il n’y a pas un tournoi ou une compétition, qui ne se déroule sans que des Déciers (c’est comme ça que s’appellent les Bookmakers ici) soient présents. Visibles de loin grâce à la bannière flottant au-dessus de leur tête et dont la hampe est fixée dans leur dos. Si la bordure est toujours identique, une alternance de dés et de pièces, chacun d’entre eux possède son propre emblème central.

Ce sont eux qui fixent les cotes des paris, toujours annoncées en fraction, permettant facilement de calculer son gain. Enfin, une fois qu’on a compris le truc. Par exemple en cas de victoire, avec 4 pièces d’argent pour une cote à 1/4 (qui est basse) on recevra 5 pièces, et sur une cote de 4/1 (qui est haute) on obtiendra 16 pièces. Bien évidemment, plus l’équipe pour qui on parie est considérée avoir peu de chance de gagner, ou plus on mise tôt sur le vainqueur pressenti dans un tournoi, plus le gain potentiel est élevé.

Au paiement, d’avance il va s’en dire, on se voit remettre un ou plusieurs bâtonnets. Ils possèdent trois parties distinctes : l’embout qui est l’emblème du Décier, juste en-dessous se trouvent des gravures indiquant le montant misé, et enfin, au bas, des traits colorés qui permettent de savoir pour quelle manche et équipe on parie.

Le plus souvent, ce sont des Serpanis ou des Gobs qui tiennent le rôle de Décier, en revanche, presque toutes les races parient. Selon ce que j’ai compris de Dorf, c’est un peu une mafia et il y a peu de concurrence entre eux, s’arrangeant pour avoir à peu près les mêmes côtes de l’un à l’autre.

Il y a même des tournois qui sont entièrement organisés et financés par la confrérie des Déciers, comme quoi, c’est un métier qui doit rapporter !

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