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L’eau de diéférane est un alcool local. Vu sa forte consommation chez tous ceux que j’ai rencontrés, ainsi que la fierté qu’Ornacus avait à nous le servir et à nous en parler, je me suis demandé ce que c’était. J’ai profité une fois de poser la question à Irbi-Andi…

Elle m’a expliqué que sa fabrication commence par la récolte des perles de rosée que laisse échapper l’Herbe Bleue au lever du soleil. Concentrée et purifiée de son effet soporifique naturel, cette rosée présente un goût qui varie au fil de la dégustation. Tout d’abord écœurante par sa puissance, elle s’adoucit ensuite pour offrir un panache de saveurs étonnant, avec une dominante de fruits exotiques.

Sa qualité repose sur divers critères :

  1. La façon de mélanger différentes provenances. La pureté parfaite, difficile à atteindre, est quand la rosée provient d’une seule plante et d’une seule récolte.
  2. Le temps accentue son amertume. Les eaux de diéférane de fabrication récente sont les plus chères et les plus intenses, elles possèdent aussi un jaune fluorescent plus soutenu.
  3. La puissance et la profondeur des saveurs dépendent de la fréquence des récoltes : plus celles-ci sont espacées, plus importante sera la quantité de rosée récupérée, tout autant que sa qualité.

L’eau de diéférane est un des seuls alcools à être vendu en bouteille de verre, permettant de mieux juger la qualité de son contenu. Si moi je m’arrête à sa couleur (et son amertume) il paraît que les experts la jugent aussi à sa viscosité, les traces qu’elle laisse sur le verre et bien d’autres points.

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